Une mode vient de
surgir : les pères divorcés qui veulent voir leurs enfants, malgré
des dispositions légales différentes, montent sur les grues pour exprimer leurs revendications et alerter les medias. Dernièrement, une grand-mère de 70 ans est montée sur une grue à Privas, en Ardèche, pour
exiger de revoir sa petite-fille. Je crois qu’elle en est vite redescendue.
Une grue est un engin qui permet de lever de grosses charges, des fardeaux. Une grue est une machine de manutention qui a un bras horizontal, appelé flêche, droit ou à inclinaison. Il existe différents modèles de grues, camion-grue, grue hydraulique, grue sur chenilles, etc. La grue peut être pilotée à distance ou par une personne à l’intérieur d’une cabine située sur la grue elle-même. Il faut un permis, le permis grutier, pour piloter une grue.
Passons sur le mot argotique « grue » désignant « une fille sotte et niaise » ou alors « une femme de mauvaise vie » et allons nous promener dans la nature à la recherche de la grue.
La grue est
un oiseau, un échassier migrateur aux couleurs blanche, bleue ou grise, avec des taches ou des aplats noirs. Un échassier est un oiseau aux ailes larges, à longues pattes, à long cou et à long bec qui
fréquente des eaux peu profondes et que l’on trouve un peu partout dans le monde, en Afrique, en Europe et en Asie. L’échassier ne sait pas nager. La grue est un échassier qui plante ses grandes
pattes dans l’eau à la recherche de vers, de grenouilles et d’insectes. La grue craquète lorsqu’elle s’exprime. Il y a la grue royale, la grue cendrée, la grue demoiselle, la grue couronnée, la grue de Sibérie, …
Le mot « grue », qu’il désigne l’oiseau échassier ou la machine de manutention, provient de la même origine latine « grua » ou « grus ».
Marie-Laure Tena– 10 mars 2013