Gourmande comme je suis, je préfèrerais vous parler de cake (gâteau) que du CAC et de la Bourse mais l’actualité économique brûlante m’incite à écrire un article sur la Bourse et le CAC 40.
La Bourse est un marché
financier contrôlé. A l’origine, la Bourse est le lieu où se réunissent des représentants de fonds de pensions, des investisseurs, des spéculateurs, des courtiers appelés aujourd’hui traders, des
négociants, etc., afin de traiter leurs affaires et d’effectuer des transactions (achat/vente) commerciales et financières sur les valeurs mobilières, industrielles ou sur les biens de
consommation. Les particuliers doivent passer par des intermédiaires pour effectuer ce type de transaction. De plus en plus souvent, les Bourses sont dématérialisées et les ordres d’achat ou de
vente se font par ordinateurs interposés et non plus autour d’une corbeille comme on pouvait le voir encore à
Paris il y a une trentaine d’années. Les valeurs s’appellent des titres,
actions ou obligations, et correspondent à une part du capital d’une entreprise, d’où le nom
d’actionnaires pour les détenteurs d’actions, c’est-à-dire détenteurs d’une part de capital d’une entreprise. Dans le contexte financier, le mot « Bourse » viendrait peut-être du nom
d’un marchand et banquier du XVIème siècle, installé à Bruges en Belgique, Van der Burse.
Prenons trois cas : l’or, le saucisson, dans la mesure où le saucisson serait une valeur boursière, ce qui n’est pas le cas à ma connaissance, et une entreprise cotée ou entrant en bourse.
L’or
est un métal précieux depuis la nuit des temps. L’or est une valeur sûre que personne ne remet en question, c’est donc une valeur que l’on peut acquérir et que l’on peut revendre à un certain
prix quoi qu’il arrive (crise, faillite, guerre, etc.). C’est ce qu’on appelle une valeur refuge, quand toutes les autres valeurs, monnaies, industries, bien de consommation ou autre, fluctuent
de manière peu rationnelle voire inquiétante.
Le saucisson, en supposant que c’est une valeur boursière, est une valeur montante. Vous l’achetez à un prix raisonnable avec pour objectif de revendre les actions saucissonnesques afin de faire un profit. C’est de la spéculation. L’exemple est simple mais le principe est globalement le même pour toute les transactions de base.
Une entreprise « Titanic V » a le vent en poupe ou, au contraire, est une petite entreprise, une start-up high-tech par exemple, et vous souhaitez
investir de l’argent pour participer au développer de ladite entreprise. Vous achetez des actions via votre courtier qui peut être votre banquier. Vous avez investi et si l’entreprise ne fait pas
faillite, votre investissement vous rapportera. En cas de faillite, en général, l’argent va au Trésor Public pour rembourser les dettes.
Paris était auparavant la place boursière française. Depuis quelques années, certaines places boursières dont Paris se sont regroupées sous le nom de NYSE
Euronext (France, Portugal, Belgique, USA, Pays-Bas). Chaque pays garde néanmoins sa structure de contrôle et de régulation de la Bourse, en France l’AMF (Autorité des Marchés Financiers) et son
indice boursier national.
En France, l’indice boursier, le CAC 40, ne tire pas son nom du conte des Mille et une nuits « Ali Baba et
les 40 Voleurs » mais signifie « Compagnie des Agents de Change » et est calculé d’après le cours des actions des 40 principales entreprises françaises, comme Accor, BNP
Paribas, Michelin, Total, etc. Cet indice, le CAC 40, donne la tendance du marché et permet de le comparer à d’autres indices boursiers. Il existe le Dow Jones et le NASDAQ (valeurs high-tech)
aux Etats-Unis, le Nikkei au Japon, le Footsie à Londres et le DAX30 à Frankfurt en Allemagne.
J’espère avoir contribué à éclairer quelque peu ce secteur de la société marchande et capitalistique.
Marie-Laure Tena – 11 août 2011
Sources : lesclesdelabanque.com – boursorama.com